Cures thermales : les différentes techniques d’hydrothérapie


cure boisson

La cure de boisson

La cure de boisson n’est pas pratiquée dans tous les établissements thermaux. En revanche, elle est essentielle dans le cadre des cures digestives ou de diurèse. Le médecin thermal prescrit les modalités de prise avec le plus souvent une quantité de 100 à 300 ml d’eau minérale, hormis le cas des cures de diurèse où la consommation d’eau est augmentée progressivement pour atteindre 3 litres par jour.

L’hydrothérapie générale

Elle regroupe les bains et les douches et elle est souvent complétée par l’hydrothérapie spéciale. Les bains en baignoire ou en piscine sont tièdes (33 à 36° C) ou chauds et durent dix minutes ; ils ont une action relaxante et calmante. Selon les stations, certaines variantes sont proposées : bains carbo-gazeux à faible concentration (apaisants) ou à forte concentration (stimulants), bains d’une partie du corps (manuluve, pédiluve) voire demi-bain hyperthermal (jusqu’à la taille) à 42° C qui a un effet décongestionnant sur les voies respiratoires. Les douches sont appliquées sur une partie du corps ou la totalité en utilisant différentes pressions et températures.

L’application de boues thermales

Les boues permettent de conserver la chaleur et favorisent notamment l’élimination des toxines et la pénétration des principes actifs. L’utilisation des boues permet de supporter des températures élevées (40° C) grâce à leur faible conductivité thermique. Elles sont utilisées en bains de boue ou en applications locales, techniques surtout utilisées en rhumatologie, en gynécologie et en gastro-entérologie.